Un petit tour par St Germain pour découvrir la peinture de François Bard à partir du 04 octobre.
Promis vous ne serez pas déçu, parole de LBM.
Marathonien.
Bard regarde.
Et comprend.
Et pose ses interrogations et ses réponses sur la toile.
On y voit des êtres jamais quelconques et si peu porteurs d’une humanité signifiante. Parfois, il s’échappe, et peint des chiens et des forêts, des bâtiments de nulle part, un "no man’s land" où il aime se réfugier quand l’échange finit par devenir impossible. Il lutte avec la vie, car la vie et son état d’humain l’interpellent, profondément. Là où d’aucuns ne verraient dans son travail qu’un esthétisme remarquable, des ponts qui rejoignent un classicisme nécessaire car la référence est synonyme de stabilité, il oppose une petite musique très personnelle, très pensée, obsédante. Mais chez lui l’obsession est saine, assumée. Il est au-dessus du paraître, du témoignage. Une fois terminées, ses oeuvres sont lâchées dans la nature, tels des fauves qu’il nous appartient de dompter.
Car l’acte créatif est aussi le regard que l’on porte sur le travail d’un artiste. Il n’y a pas d’émotion sans implication personnelle.
Bard est un marathonien, il ne court pas pour la performance mais parce qu’il préfère courir que de se rendre simplement d’un point à un autre, d’un questionnement à sa résolution, la nature l’ayant doté de jambes de géant, probablement à son insu. Il apprend chaque jour à s’en servir. Ne pas profiter de cet atout lui semblerait probablement indigne. Le doute est son moteur, l’intelligence sa respiration, la lucidité son Talon d’Achille. Mais il a su négocier un pacte avec ses démons, et il leur donne en pâture ses braconniers, ses prédicateurs et autres marginaux pour lesquels il a une certaine tendresse. Qui aime bien châtie bien, et qui est doué de conscience exprime cette conscience.
Et comprend.
Et pose ses interrogations et ses réponses sur la toile.
On y voit des êtres jamais quelconques et si peu porteurs d’une humanité signifiante. Parfois, il s’échappe, et peint des chiens et des forêts, des bâtiments de nulle part, un "no man’s land" où il aime se réfugier quand l’échange finit par devenir impossible. Il lutte avec la vie, car la vie et son état d’humain l’interpellent, profondément. Là où d’aucuns ne verraient dans son travail qu’un esthétisme remarquable, des ponts qui rejoignent un classicisme nécessaire car la référence est synonyme de stabilité, il oppose une petite musique très personnelle, très pensée, obsédante. Mais chez lui l’obsession est saine, assumée. Il est au-dessus du paraître, du témoignage. Une fois terminées, ses oeuvres sont lâchées dans la nature, tels des fauves qu’il nous appartient de dompter.
Car l’acte créatif est aussi le regard que l’on porte sur le travail d’un artiste. Il n’y a pas d’émotion sans implication personnelle.
Bard est un marathonien, il ne court pas pour la performance mais parce qu’il préfère courir que de se rendre simplement d’un point à un autre, d’un questionnement à sa résolution, la nature l’ayant doté de jambes de géant, probablement à son insu. Il apprend chaque jour à s’en servir. Ne pas profiter de cet atout lui semblerait probablement indigne. Le doute est son moteur, l’intelligence sa respiration, la lucidité son Talon d’Achille. Mais il a su négocier un pacte avec ses démons, et il leur donne en pâture ses braconniers, ses prédicateurs et autres marginaux pour lesquels il a une certaine tendresse. Qui aime bien châtie bien, et qui est doué de conscience exprime cette conscience.
On ne parlera pas de sa peinture, car il suffit de la regarder.
On lui dira simplement : ne t’arrête jamais.
On a la chance de le connaître, et si ce n’est pas le cas, celle de se nourrir de ce qu’il nous offre, généreusement.
On lui dira simplement : ne t’arrête jamais.
On a la chance de le connaître, et si ce n’est pas le cas, celle de se nourrir de ce qu’il nous offre, généreusement.
François Bard
galerie Olivier Waltman
74 rue Mazarine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessous
2) Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante Commentaire
Sinon, vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL
3) Vous pouvez, en cliquant sur le lien S'abonner par e-mail, être assuré d'être avisé en cas d'une réponse
4) Cliquer sur Publier enfin.
Merci et à très bientôt
chris